Cela fait maintenant 3 ans que les 3^e du collège s’initient au slam dans le cadre du dispositif «  slam à l’école » instauré par le ministère de l’éducation Nationale. Les élèves ont donc participé à 3 ateliers et une répétition de 2h avant de présenter leurs œuvres lors d’une soirée à la médiathèque le jeudi 14 mars 2024.

Lors de ces ateliers menés durant les cours de français avec Gaby Le Moign, ils ont travaillé avec un slameur, auteur et interprète, Sylvain Saysana alias Says. Par petits groupes, les élèves ont écrit des textes sur les thèmes qui leur tenaient à cœur : le racisme, le sexisme, l’homophobie, les discriminations physiques, les maltraitances sur les animaux…

Ces ateliers s’avèrent chaque année très riches en apprentissages de :

la confiance en soi et l’estime de soi par :

• la prise de conscience de ses propres ressources linguistiques et de sa créativité ;

• la capacité a s’exprimer publiquement devant un auditoire et a vaincre ses difficultés ;

• la reconnaissance de la qualité de son travail par les autres élèves, les professeurs, les parents (lors de la restitution finale notamment) ;

compétences d’expression personnelle écrite et orale par :

• la capacité à faire émerger son ressenti, sa pensée propre ;

• la capacité à concevoir des écrits et des mises en voix personnalisées.

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« Cette année, nous avons voulu intégrer une soirée en public, ce qui est vraiment le but du slam, partager des textes et des idées. Les familles ont répondu présentes et cela a apporté une autre dimension au projet. » explique Gaby Le Moign. «  Lors des répétitions, j’ai également invité Élise Beaujean de Bejoy qui a proposé un accompagnement à la mise en confiance grâce à des méthodes de coaching et bien-être adaptées aux adolescent.e.s. Elle leur a notamment appris à « baisser les barrières » qui peuvent bloquer le passage à l’oral ».

« J’ai bien aimé faire du slam, ça nous a permis de nous exprimer. » ajoute Luna.

«  Ce qu’on a appris lors de ces ateliers et avec Élise va nous servir pour le brevet et dans la vie au quotidien  », explique Amandine.

«  C’était dur de passer en public mais ça nous apporte de la joie d’avoir réussi à le faire  » conclue Paul.

Nous espérons vivement que ce projet puisse se poursuivre en 2024-2025.